Présentation

Share alike, c’est une série documentaire produite par Lent ciné de neuf épisodes d’une quinzaine de minutes. Chaque épisode est centré sur une thématique et suit un·e artiste ou un collectif. Dans la série, il y a des images de création, des récits de vie, des œuvres remixées, des discussions, de la couleur, des questionnements, des tâtonnements et de la musique, entre autres.

image du générique
Image du générique, créé par Studio triple

Synopsis

Share alike va à la rencontre d’artistes qui optent pour l’usage des licences libres pour produire et distribuer leurs créations. Ces licences sont fondées sur le partage, la liberté, la collaboration et une relation directe entre les créateur·rices et le public. Avec Internet, la consommation de biens culturels est de plus en plus importante et la production n’a jamais été aussi foisonnante. Malgré ça, la vie des artistes reste précaire. Face à un monde où l’art et la culture semblent devenir des industries au fonctionnement standardisé, ces artistes développent des alternatives et y voient une respiration, alors même qu’iels doivent faire face à de nombreuses résistances.

Share alike déconstruit les modes de production artistiques dominants en donnant la parole à celles et ceux qui cherchent à transformer les conditions d’échange de leurs œuvres et imaginent des économies alternatives, basées sur le partage.

Photo de tournage.
Tournage dans les rues de Paris avec Joseph Paris

Les épisodes

La communauté du partage, avec Morjiane Benzitouni/ Mystique (DJ) et Angie Gaudion (chargé·e de relations publiques pour Framasoft)

Libérées, délivrées !, avec Koji, Claustinto (musiciennes) et les membres d’une comédie musicale et Alexandra Josse (formatrice pour l’association Média Commun et directrice d’antenne de la webradio Onde Courte)

La main invisible, avec Joseph Paris (réalisateur) et Julien Munschy, Morgane Vanhuin et Thierry Bertrand du Centre d’archives LGBTQI+ Paris IDF

La guerre c’est la paix, le partage c’est la privatisation, avec Rrrrrose Azerty (musicien·ne) et Nastasia Hadjadji (journaliste et chroniqueuse, autrice de No crypto)

L’art et la manière de faire des profits, avec Colette Angeli, Blandine Bernardin et Nico Maria Moscatelli du collectif Polynome et Benjamin Jean (juriste spécialisé en propriété intellectuelle et fondateur de Inno³)

Rien que pour vos yeux, avec Gee (auteur-dessinateur, créateur de jeux-vidéos et illustrateur) et Aurélien Catin (auteur, membre du collectif La Buse et de l’association Réseau Salariat)

Ni pilule bleue, ni pilule rouge, avec Camille Circlude, Enz@ Le Garrec, Eugénie Bidaut, Ludi Loiseau, Mariel Nils et Pierre Huyghebaert de la collective Bye Bye Binary et Aymeric Mansoux (Professeur haute école spécialisée au Centre de recherche de l’Académie Willem de Kooning de l’Université des sciences appliquées de Rotterdam)

Ensemble, tout devient possible, avec David Revoy (illustrateur et auteur de bandes-dessinées) et Sarah Diep et Soizic Pineau du média Manifesto XXI

La lutte des places, avec Laure, Nive, Yannick, Zoé du Cinéma Voyageur et Amélie Lenoir et Gauvain Sansépée (médiathécaires)

Faire un don

Aidez-nous à mettre de la couleur dans Share alike en participant au financement de sa diffusion et de la fin de sa post-production.

  • Une série placée sous licence libre pour être partagée

    Share alike, « partage dans les mêmes conditions », c’est le nom d’une clause qui permet d’assurer aux œuvres de rester libres pour toujours, en obligeant les créations dérivées à être distribuées sous licence libre. Elle est la garantie d’un bien commun, et permet de concrétiser une philosophie de liberté et de solidarité en lui donnant une existence.

    Nous suivons les pas des libristes en plaçant l’œuvre que nous créons sous licence libre, parce que nous pensons qu’elle doit être un objet de réflexion et de discussion librement accessible et réutilisable. Nous placerons Share alike sous licence Art Libre et Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0). Ainsi vous pourrez librement regarder et partager la série, seul·es ou en organisant des projections publiques.

    Logo des licenes art libre et CC BY-SA

    Dans les épisodes, nous réutilisons de nombreuses œuvres créées par d’autres. Ces œuvres sont soit entrées dans le domaine public, soit elles ont été publiés sous licence libre. Dans la série, nous indiquons clairement les noms des œuvres, des auteur·rices, leur année de publication et leur statut ou licence. Ainsi, vous pourrez facilement retrouver toutes ces créations.

    A gauche, un ciel étoilé avec une femme sur un croissant de lune, à droite un homme monte une échelle. Image en noir et blanc du film Le voyage sur Jupiter.
    Le voyage sur Jupiter, Segundo de Chomón, 1909, domaine public

    Enfin, nous souhaitons que les images qu’on a tournées et les sons qu’on a enregistrées puissent resservir pour créer d’autres œuvres. Nous ne pouvons pas tout mettre en ligne parce que les fichiers sont beaucoup trop lourds. A la place, on partagera le verbatim des entretiens et des discussions, et on mettra à disposition de celleux qui le veulent les rushs, une fois l’accord des personnes filmées et enregistrées obtenu. On ne promet pas de fournir les documents à la sortie de la série, parce que cela va nous demander encore pas mal de travail, on les mettra plutôt en ligne courant 2025. Tout le matériel de la série sera également placé sous double licence Art Libre et CC BY-SA.

    Image en noir et blanc d'un manche de guitare sur lequel est écrit ROSEAZERTY, avec une main qui joue un accord barré.
    Rrrrrose Azerty joue de la guitare.

  • Épisode : La lutte des places

    Résumé

    La création libre et alternative existe, mais encore faut-il des espaces où elle peut être vue et où créateur·rices et public peuvent se rencontrer. Le Cinéma Voyageur nous propose des pistes.

    Photo en noir et blanc de Laure, Nive, Zoé, Yannick de face sur des chaises qui répondent à des questions.

    Le Cinéma Voyageur

    Depuis 2010, le Cinéma Voyageur sillonnent les routes pour des tournées estivales de projections de films. C’est un collectif qui fait beaucoup avec peu, grâce à l’énergie de ses membres, qui vont et qui viennent. Voilà comment iels se présentent :

    « Le Cinéma Voyageur est né de l’envie de partager des films qu’on aime et qui n’entrent pas dans les moules standardisés de la diffusion. Posé sur l’espace public, notre chapiteau aux parois poreuses construit un autre espace de diffusion désirant faire vivre la discussion, prolonger les histoires, créer des liens. Il propose au spectateur de se frayer un autre chemin dans les méandres d’un système où l’image et la création sont devenues des objets de consommation. C’est un cinéma libre et ambulant posant ses bagages ici ou là, au gré de ses envies, pour proposer une programmation qui émerveille, gratte et chatouille. Les films projetés sont produits à la marge de l’industrie cinématographique et n’ont ni de diffusion téle en chaine nationale ni de distributeur en salle. Leurs auteurs défendent leur libre diffusion : film sans copyright ou déposés sous licences Art libre, Copyleft ou Creative commons. Un choix qui invite à  l’échange d’expériences, de points de vue, de questionnements, dans une atmosphère intimiste. Libre et indépendant de toute subvention, le cinéma devient ambulant grâce aux dons des spectateurs. »

    Découvrir le site et le catalogue du Cinéma Voyageur

    Photo en noir et blanc du capot du camion du Cinéma Voyageur, Le Cinéma Voyageur écrit dessus.

    Dans l’épisode


    On a retrouvé des membres du Cinéma Voyageur lors de leurs résidence de préparation de la tournée estivale en avril 2023 à Lugan, en Aveyron.Puis nous avons retrouvé Yannick en février 2024 en Ile-de-France pour une discussion avec Amélie Lenoir et Gauvain Sansépée (médiathécaires).

    Photo en noir et blanc de Yannick, Amélie Lenoir et Gauvain Sansépée dans une bibliothèque sur des fauteuils qui discutent.
  • Épisode : Ensemble, tout devient possible

    Résumé

    Financer directement et collectivement la création déplace le pouvoir de décision, à l’image de la communauté de Pepper & Carrot de David Revoy, qui participe à son processus de création.

    Photo en noir et blanc de David Revoy, de face devant une table, un salon en arrière plan.

    David Revoy

    David est un artiste illustrateur et auteur de bandes-dessinées. Il a créé des œuvres pour des bandes dessinées, des livres, des affiches, des jeux de société, des jeux-vidéo et des films.

    Depuis 2009, il travaille uniquement avec des logiciels libres et open-source sur un système Gnu/Linux. Il a notamment grandement participé au développement de Krita, logiciel de peinture numérique.

    Il a été directeur artistique des films Sintel et Spring de la fondation Blender.

    A partir de 2014, il publie sous licence libre le webcomic Pepper&Carrot, qui raconte l’histoire de la jeune sorcière Pepper et de son chat Carrot dans le monde magique d’Hereva. Le webcomic est financé collectivement par des centaines de mécènes.

    David réalisé également les illustrations des campagnes de Framasoft, dont la dernière : Framasoft a 20 ans.

    Il aime partager ses connaissances avec les autres, c’est pourquoi il a publié de nombreux tutoriaux et il donne des cours de dessin et peinture numérique.

    Découvrir le site de David Revoy

    Photo en noir et blanc de David Revoy de profil qui dessinent sur une table.

    Dans l’épisode


    Nous avons filmé David chez lui à Montauban en janvier 2023 lors de sessions de dessin. Puis nous l’avons retrouvé en février 2024 à Toulouse pour une discussion avec Sarah Diep et Soizic Pineau du média Manifesto XXI.

    Photo en noir et blanc de David Revoy, Sarah Diep et Soizic Pineausur des chaises qui discutent.
  • Épisode : Ni pilule bleue, ni pilule rouge

    Résumé

    La collective Bye Bye Binary ébauche une histoire des licences libres et nous montre comment elles peuvent être un outil de résistance, tout en restant lucides sur leurs limites.

    Photo en noir et blanc de Pierre Huyghebaert, Eugénie Bidaut et Ludi Loiseau de face sur des chaises qui répondent à des questions.
    Photo en noir et blanc de Enz@ Le Garrec et Camille Circlude de face sur des chaises qui répondent à des questions.

    Bye Bye Binary

    Bye Bye Binary (BBB) se présente comme une collective franco-belge, une expérimentation pédagogique, une communauté, un atelier de création typo·graphique variable, un réseau, une alliance. La collective, formée en novembre 2018, propose d’explorer de nouvelles formes graphiques et typographiques adaptées à la langue française, notamment la création de glyphes (lettres, ligatures, points médians, éléments de liaison ou de symbiose) prenant pour point de départ, terrain d’expérimentation et sujet de recherche le langage et l’écriture inclusive et non-binaire.

    Le site de la collective

    En 2024, iels terminent l’écriture des CUTE, les conditions d’utilisations typographiques engageantes, qui sont une mise en relation entre les personnes qui dessinent, diffusent et utilisent des fontes post-binaires. Ces conditions sont une sorte de contrat, un guide d’usage, utilisables par toute personne souhaitant publier une fonte post-binaire. À la manière d’une licence, d’une moule sur son rocher, ce texte voyage, se diffuse avec les fichiers de fontes lors de leur téléchargement. Elles se détachent de la plupart des licences libres en intégrant la question de l’économie et des conditions matérielles d’existence des dessinateur·ices.

    Les idées critiques et politiques qui les animent pollinisent ainsi des pratiques graphiques engagées dans une perspective radicalement féministe, antiraciste, anticapitaliste, queer et trans*, pédé·e, bi·e, gouin·e.

    Lire les CUTE

    Photo en noir et blanc de membres de Bye Bye Binary qui travaillent sur leurs ordinateurs autour d'une grande table.

    Dans l’épisode


    Bye Bye Binary nous a accueilli·es pendant un temps de travail à Bruxelles en septembre 2023. Puis nous avons retrouvé certain·es de ses membres en juillet 2024 pour une discussion à Rotterdam avec Aymeric Mansoux (Professeur haute école spécialisée au Centre de recherche de l’Académie Willem de Kooning de l’Université des sciences appliquées de Rotterdam).

    Photo en noir et blanc de Mariel Nils, Enz@ Le Garrec, Pierre Huyghebaert et Aymeric Mansoux, sur des canapés qui discutent.
  • Share alike au Capitole du libre

    Dimanche, nous avons présenté un épisode de Share alike au Capitole du libre, à Toulouse. Il s’agissait de l’épisode ayant pour titre L’art et la manière de faire des profits, avec Colette Angeli, Blandine Bernardin et Nico Maria Moscatelli du collectif Polynome et Benjamin Jean (juriste spécialisé en propriété intellectuelle et fondateur de Inno³).

    Photo en noir et blanc prise du fond d'une salle de classe pendant une projection d'un épisode de Share alike.

    Douze personnes ont assisté à la projection, qui a été l’occasion pour nous d’enfin montrer ce sur quoi nous travaillons depuis plus de six ans. La projection a été suivi d’une discussion, durant laquelle nous avons pu raconter la genèse de la série, sa forme, sa fabrication, son contenu et sa diffusion. Les spectateur·rices ont l’air d’avoir apprécié ce qu’iels ont vu. Nous par contre nous avons vu toutes les petites imperfections que nous allons retravailler.

    Photo en noir et blanc prise du fond d'une salle de classe pendant une projection d'un épisode de Share alike.

    A la fin de la séance, nous avons échangé avec une spectatrice, membre de libretic, chaton bordelais. Ses félicitations et ses encouragements nous ont faits beaucoup de bien. Si vous appréciez ce qu’on fait, n’hésitez pas à nous le dire, ça fait toujours plaisir, et ça donne de l’énergie ! On remercie libretic qui a fait un don cette semaine, ainsi que toutes les personnes qui ont fait de même et celles qui ont relayé la campagne !

    Enfin durant cet événement, des premières pistes pour des projections ont été évoquées. Si vous aussi vous êtes intéressé par l’organisation d’une projection, contactez-nous, en précisant si possible où vous êtes et à quelle période vous aimeriez qu’ait lieu la projection. Merci !

  • Épisode : Rien que pour vos yeux

    Résumé

    Ce n’est pas simple de se faire payer pour son travail quand on est créateur·rice, à l’image de Simon alias Gee qui construit comme il peut un modèle économique autour de ses nombreuses pratiques créatives libres.

    Photo en noir et blanc de Gee, assit derrière une table, de trois-quart, qui sourit.

    Gee

    Simon est auteur-dessinateur et illustrateur freelance. Il a choisi comme pseudonyme Gee (/dʒiː/), un mot anglais qui signifie « ça alors ! » ou encore « oh la vache ! ». Il est membre de Framasoft et de l’April. Toutes ses œuvres (sauf rares exceptions temporaires) sont sous licence libre CC-BY-SA la plupart du temps, ce qui signifie qu’elles peuvent être copié, partagé, modifié à condition de le faire toujours sous la même licence libre.

    Il est l’auteur du blog Grise Bouille, qui fait suite à ma première BD en ligne Le Geektionnerd publiée entre avril 2009 et novembre 2014.

    Il fait aussi :

    Découvrir le site de Gee

    Photo en noir et blanc de Gee, vu en gros plan de trois-quart dos, qui fait des choses sur son ordinateur.

    Dans l’épisode


    Nous avons filmé Gee chez lui à Bures-sur-Yvette en février 2023 alors qu’il terminait Superflu riteurnz, son premier jeu-vidéo. Puis nous l’avons retrouvé en septembre 2023, lors d’une discussion à Montreuil avec Aurélien Catin, auteur et membre du collectif La Buse et de l’association Réseau Salariat.

    Photo en noir et blanc de Gee à droite et Aurélien Catin à gauche, assis, un paravent derrière eux, qui discutent.
  • Episode : L’art et la manière de faire des profits

    Résumé

    Le collectif Polynome cherche à dépasser le droit d’auteur, qui ne fait que renforcer les inégalités de la société.

    Photo en noir et blanc de Colette Angeli, Blandine Bernardin et Nico Maria Moscatelli de face, dans une salle d'exposition qui parlent, face caméra.

    Polynome

    Polynome est un collectif de travailleur·euses de l’art fondé en 2017.

    Basé·es entre Marseille, Paris et Berlin, ses membres mènent un travail de recherche qui prend la forme ouverte d’expositions d’art contemporain, d’éditions, d’articles théoriques ou encore d’événements festifs. Polynome explore les pratiques sociales et démocratiques qui se manifestent dans la création contemporaine en réponse au système actuel dominé par le capitalisme tardif.

    Polynome = Colette Angeli + Amélie Bouxin + Chloé Chambelland + Margot Miossec + Nico Maria Moscatelli + Laura Moulinoux + Livia Tarsia in Curia

    Le site de Polynome

    Iels ont notamment créé·es l’exposition Cosmopolitiques à Marseille au printemps 2022, qui prend comme point de départ la revendication d’un cosmos comme bien commun, qui ne devrait pas se partager comme un territoire à conquérir et à exploiter mais comme une ressource limitée.e

    Cosmopolitiques sur le site de Polynome

    Photo en noir et blanc de mains qui tiennent un rouleau de papier à bulles pendant qu'une personne en face en découpe un morceau.

    Dans l’épisode

    Nous avons filmé des membres de Polynome lors du dernier week-end de l’exposition Cosmopolitiques, qui s’est achevé par son démontage, en mai 2022 à Marseille. Puis nous avons retrouvé Colette en janvier 2023, lors d’une discussion à Paris avec Benjamin Jean (juriste spécialisé en propriété intellectuelle et fondateur de Inno³).

    Photo en noir et blanc de Colette Angeli et Benjamin qui discutent face à face autour d'une table.

  • Épisode : La guerre c’est la paix, le partage c’est la privatisation

    Résumé

    Les outils pour faire respecter la propriété intellectuelle sur internet impactent tout le monde, y compris Rose, qui ne peut plus publier sa musique sur les plateformes.

    Photo en noir et blanc de Rose assise derrière une table dans une cuisine, qui répond à des questions face caméra.

    Rrrrrose Azerty

    Rrrrrose est musicienne, compositrice de musique sous licence Creative Commons 0, la licence la plus proche du domaine public. Elle officie sous différents alias : Alpha Hydrae, Monplaisir, Rrrrrose Azerty, Dancefloor is Lava, Soft and Furious, Komiku, Frederic Lardon… Une bonne quinzaine en tout. Elle produit de la musique libre en masse : elle a enregistré plus de 200 albums, et plus de 2000 chansons sous licence libre. Beaucoup de gens utilisent sa musique, pour des films, des vidéos, des jeux-vidéos, des podcasts…

    Elle joue tout style et type de musique, et revendique une approche très brouillonne de la musique.

    Écouter sa musique

    Photo en noir et blanc de Rose qui joue de la guitare dans un salon.

    Dans l’épisode


    Rrrrrose nous a offert un live dans son salon, en novembre 2022. Puis nous l’avons retrouvé en septembre 2023, lors d’une discussion à Pantin avec Nastasia Hadjadji (journaliste et chroniqueuse, autrice de No crypto).

    Photo en noir et blanc de Rose et Nastasia qui discutent, assisent dans un salon.
  • Épisode : La main invisible

    Résumé

    L’industrie culturelle ne se prive pas d’empêcher des alternatives d’émerger, comme le constate Joseph Paris, qui s’y confronte depuis de nombreuses années.

    Photo en noir et blanc de Joseph Paris, cadré de buste, qui parle face caméra.

    Joseph Paris

    Joseph est cinéaste. En 2008, il a fondé le collectif Kassandre, qu réunissait des cinéastes et des vidéastes ayant fait le choix des licences libres pour diffuser leurs créations. Il a commencé par une école d’acteur, pendant trois ans, à Lyon, pendant laquel il a commencé à réaliser des premiers films. Ensuite, il a fait un peu d’art vidéo et de cinéma expérimental, qu’il a exposées dans des expositions collectives en galerie via des potes qui étaient aux Beaux-Arts. Et en 2012 il a réalisé un premier documentaire, Naked War. Il vient d’en achever un deuxième, Le repli, un documentaire expérimental et politique, sorti le 30 octobre 2024 au cinéma. Il continue une pratique de cinéma expérimental, à la fois dans ses documentaires et aussi dans des vidéos qu’il réalise séparément, parfois sous licence art libre, et aussi pour le spectacle vivant, particulièrement pour l’opéra.

    Voir son site

    Photo en noir et blanc de Joseph Paris qui prend une photo, l'oeil dans le viseur de son appareil, dans les rues de Paris.

    Dans l’épisode

    On a filmé Joseph Paris en novembre 2022, lors d’une session de street photo dans les rues de Paris puis en studio, alors qu’il travaillait avec d’autres sur le son de son nouveau documentaire, Le repli. Puis en octobre 2023, lors d’une discussion à Paris avec Julien Munschy, Morgane Vanhuin et Thierry Bertrand du Centre d’archives LGBTQI+ Paris IDF.

    Photo en noir et blanc de quatre personnes assisent autour d'une table basse qui discutent : Joseph Paris et trois membres du centre d'archives LGBTQI+ Paris IDF.
  • Épisode : Libérées, délivrées !

    Résumé

    Claustinto et Koji se sont émancipées des règles traditionnelles de l’industrie culturelle pour pouvoir monter un spectacle reprenant une comédie musicale bien connue.

    Photo en noir et blanc de Koji et Claustinto, assises sur un canapé dans une loge de théâtre, qui répondent à des questions, de face.

    Claustinto et Koji

    Mia fais de la musique dans depuis longtemps. Beaucoup dans les milieux underground, plutôt rock noise pendant longtemps et après de l’electro,. Elle a ensuite commencé un projet solo il y a quelques années qui s’appelle Claustinto.

    Écouter La vie c’est comme ça, le dernier album de Claustinto (CC BY-SA)

    Koji, a un parcours qui est plutôt centré autour de la musique aussi. Elle a fait des études dans le monde du jazz, conservatoire, etc. Suite à un décrochage scolaire, elle s’est tournée vers les musiques électroniques et des pratiques de chant.

    Écouter Je n’ai plus peur du vide, le dernier album de Koji (CC BY-SA)

    Ensemble, elles ont montée un spectacle en reprenant une comédie musicale très connue, accompagnées d’une dizaine de personnes.

    Photo en noir et blanc d'une personne montée sur une échelle qui déplace un projecteur lumière.

    Dans l’épisode

    On a filmé Claustinto et Koji ainsi que les membres de la comédie musicale lors des répétitions avant une série de représentation à Lyon en octobre 2023. Puis en février 2024, lors d’une discussion à Toulouse avec Alexandra Josse qui est formatrice pour l’association Média Commun et directrice d’antenne de la webradio Onde Courte.

    Photo en noir et blanc d'Alexandra Josse, Claustinto et Koji dans un studio de radio, autour d'une table, en train de discuter.
  • Épisode : La communauté du partage

    Résumé

    La DJ marseillaise Mystique nous emmène dans son monde musical peuplé de samples et de mixtapes à la découverte de la culture du partage et de ses valeurs. Pour elle c’est sûr, la musique est politique.

    Photo en noir et blanc de Mystique, de face, avec une casquette et un sweat à capuche, dans un magasin de disque.

    Mystique

    Voilà la description que fait de Mystique Traxmag, dans un article de 2022 :

    « Basée à Marseille, la DJ se passionne pour la culture sound system des diasporas latines, afro-caribéennes et arabes à travers le monde. Spécialisée dans les musiques populaires de l’hémisphère sud, ses sets cadencés sont le fruit d’une véritable maîtrise de son sujet et d’une conscience politique forte. »

    Dans ce même article, à une question sur son univers et les styles de musique qu’elle joue, elle répond :

    « Je n’ai pas d’univers à proprement parler mais j’aime à travailler autour de la musique populaire et de sa place dans l’espace social. Je m’intéresse plus spécifiquement aux pratiques nées des communautés arabes, latino-américaines et afro-caraibéennes.
    Forte de mon bagage multiculturel, je suis très attachée aux représentations qui se construisent via le son et sa diffusion. C’est une forme d’expression qui permet de mieux appréhender sa propre identité et de se construire une connaissance ouverte sur les groupes avec qui nous sommes en interaction. Elle permet aussi et surtout de se retrouver. Mes sets peuvent vraiment varier d’une soirée à l’autre, mais la dynamique est toujours la même. »

    Voir la source

    Écouter la musique de Mystique

    Photo en noir et blanc de Mystique, avec une casquette et un sweat à capuche, dans un magasin de disque, qui montre des disques sur une étagère.

    Dans l’épisode

    On a filmé Mystique lors d’un de ses mix à Marseille en février 2024. Puis en avril, lors d’une discussion à Saint-Marcellin avec Angie Gaudion, qui est chargé·e de relations publiques pour Framasoft.

    Photo en noir et blanc de Mystique à droite et Angie Gaudion, à gauche, qui discutent, assisent dans un jardin.
  • Le tournage

    Nous avons commencé à tourner des images dès septembre 2018 : il s’agissait d’un entretien avec Joseph Paris dans un café à Paris. Et puis on a continué en 2019. Ces images nous ont permis de nous poser et de réfléchir à la forme que pourrait prendre le projet.

    Une fois le dossier écrit et la subvention de Pictanovo obtenue, on est reparti de zéro, pour un tournage qui s’est étend sur un peu plus de deux ans.

    En mai 2022, nous avons été à Marseille filmer Polynome pour le démontage de son exposition Cosmopolitiques.

    Photo en noir et blanc de Rose Azerty qui est au sol avec sa guitare et triture des pédales entourait de trois personnes qui filme et prennent du son.

    En novembre 2022, direction l’Ile-de-France pour suivre et discuter avec Rrrrrose Azerty et Joseph Paris.

    Photo en noir et blanc, dans une rue à Paris, sur un passage piéton, une personne prend une photo, à droite trois personnes filment et prennent du son.

    Fin janvier 2023, on filme la discussion entre Polynome et Benjamin Jean, puis on se rend chez David Revoy à Montauban, et on enchaine début février Bures-sur-Yvette pour filmer Gee.

    Photo en noir et blanc de Gee, debout sur la droite, avec à sa gauche trois personnes dont une avec une caméra et une avec une perche pour prendre du son.

    Fin avril, on va en Aveyron capter des moments de la résidence du Cinéma Voyageur.

    Et après une pause estivale, on repart fin septembre en Ile-de-France filmer les discussion de Rrrrrose Azerty et Nastasia Hadjadji et de Gee et Aurélien Catin, avant de remonter à Bruxelles à la rencontre de la collective Bye Bye Binary.

    Derrière deux écrans d'ordinateurs au premier plan, quatre personne regardent l'objectif et sourient, dont une derrière une caméra et une tient une perche en main.

    Et en octobre, on descend à Lyon à la rencontre de Koji et Claustinto pendant des répét’ de leur comédie musicale, avant de remonter à Paris écouter Joseph Paris et des membres du Centre d’archives LGBTQI+ Paris IDF échanger.

    Photo en noir et blanc de quatre personnes, assises sur des chaises qui discutent dans une salle, avec devant elles deux personnes qui filment et prennent du son. Au mur, une fresque de deux personnes qui s'enlacent.
    charset=InvalidCharsetId

    On repart à Marseille début février 2024 à la rencontre de Morjiane Benzitouni/ Mystique, avant de remonter en Ile-de-France filmer le Cinéma Voyageur et Gauvain Sansepee et Amélie Lenoir discuté·es. Après une pause de quelques jours, on est redescendu à Toulouse pour écouter David Revoy et des membres du média Manifesto XXI puis Koji et Claustinto et Alexandra Josse échanger.

    Tournage d'une discussion entre trois personnes, assises sur des chaises autour d'une petite table. Une personne au premier plan à gauche les filme, une autre à droite prend le son, un perche en main.

    Mi-avril, on est descendu pour remonter dans les montagnes de Saint-Marcellin, écouter Morjiane Benzitouni/ Mystique et Angie Gaudion discuter. Et puis on a terminé notre périple à Rotterdam, début juillet pour capter l’échange entre Bye Bye Binary et Aymeric Mansoux.

    Photo en noir et blanc, des personnes de dos sont assises dans un canapé au premier plan à gauche pendant que face à elles, deux personnes rangent du matériel de tournage.

    Mis bout à bout, nous avons tourné 26 jours ! Nous nous sommes beaucoup déplacé en train, et parfois en voiture, nous avons beaucoup dormi chez des ami·es ou des ami·es d’ami·es, et parfois nous avons dû louer un toit. On s’est déplacé à deux, trois ou quatre, selon les dispos. Il y avait toujours une personne qui prenait l’image, et une le son, et souvent deux autour pour les guider.

    On en profite pour remercier toutes les personnes qui ont rendu tout ça possible en nous accueillant, en nous prêtant un lit ou un canap, en nous préparant de délicieux repas. Merci d’avoir partagé avec nous ces moments incroyables !

  • Une campagne pour financer la diffusion

    Après les financements acquis, on va vous présenter dans cet article pourquoi nous avons besoin de 5000€.

    D’abord, nous avions besoin de 640€ pour boucler le budget de la post-production, ce qui est chose faite.

    Pour rendre la série accessible au plus grand nombre, nous souhaitons la sous-titrer de trois manières : en français, en anglais (on va donc devoir financer une traduction) et en français pour sourds et malentendants. Nous avons fait une estimation basse à 2010€, sachant que nous nous chargerons de la retranscription de ce qui est dit.

    Ensuite nous avons demandé au Studio triple, qui réalise déjà le générique et l’habillage de la série de s’occuper des éléments graphiques de communication : l’affiche de la série, le graphisme du site internet et la mise en page du dossier de presse, pour un montant total de 1150€. Nous avons également prévu un budget de 200€ pour imprimer et envoyer des affiches et des dossier de presse.

    Exemple d’habillage par Studio triple

    Enfin, pour permettre aux personnes ayant participé à la série (réals, participant·es) d’accompagner les projections, sans que les coûts de déplacement ne soient un problème bloquant, nous avons prévu une enveloppe de 1000€.

    Évidemment si à la fin de la campagne la somme récolté n’atteint pas 5000€, nous sous-titrerons quand même la série, nous aurons quand même des documents de com’ et nous nous déplacerons quand même pour accompagner la série, mais moins rapidement, avec plus de système d, et donc moins confortablement.

    Alors merci à celles et ceux qui ont déjà donné, et merci à celles et ceux qui vont le faire !

  • Les sources de financement de la série

    Aujourd’hui, on revient sur nos financements, qui nous ont permis de payer le tournage et une bonne partie de la post-production de la série.

    Comme on l’écrivait hier, on a écrit beaucoup de dossiers, et on a essuyé beaucoup de refus. Vraiment beaucoup, tant par le CNC, plusieurs régions, des chaines de télé, des fondations… Nous avons tout de même obtenu l’aide de Pictanovo (une association soutenue par la région Hauts-de-France qui aide les projets audiovisuelle dans cette région), via le fond Emergence, qui soutient la création associative. Nous avons obtenu 12 000€, ainsi qu’une réduction de 75 % sur la location de matériel auprès de son parc. Nous avons obtenu cette aide en novembre 2021, c’est pourquoi le tournage n’a commencé qu’en 2022.

    Nous avons également reçu 2670€ de dons, lors d’une première campagne de financement participatif en février 2020 et les jours suivants. On remercie encore chaleureusement toutes les personnes qui ont donné !

    Malheureusement, nous n’avions pas encore assez d’argent pour financer la série. C’est pourquoi on a travaillé bénévolement au sein de Lent ciné. Nous avons animé des ateliers d’éducation à l’image (collage audiovisuel, création de la bande sonore d’un film muet…), et nous avons réalisé une capsule vidéo pour une association de cinéma itinérant. Nous avons également décidé d’allouer des fonds propres de l’association (provenant de dons réalisés lors de projections organisées par Lent ciné). L’apport de Lent ciné est donc de 7650€.

    Évidemment, ce très petit budget n’est suffisant que parce que la production et la réalisation de la série sont assurées bénévolement par Pablo et Tristan, ce qui représente des milliers d’heures de travail depuis six ans maintenant.

    Pour boucler le budget de la post-production, nous avions besoin de 640€. Je mets cette phrase au passé parce que depuis ce midi, nous les avons ! Vous nous avez déjà donné 643,12€ ! Merci beaucoup pour votre confiance !

  • On repart en campagne

    Bonjour,

    Quatre ans et demi après le premier financement participatif (qui s’est achevé quelques jours avant le premier confinement lié au covid) on repart en campagne, la deuxième et dernière pour financer Share alike, la série documentaire sur la création artistique et les licences libres !

    En février 2020, nous pensions réaliser un film, et le terminer dans les deux ans. Mais le covid a changé la donne, c’est pourquoi nous avons pris le temps d’écrire des dossiers pour trouver des financements, avec l’aide d’une productrice, Audrey Ferrarese. Elle nous a énormément aidé·es à savoir ce que nous voulions faire et à le mettre par écrit. Et c’est à ce moment-là que le film est devenu une série, cette forme collant mieux à la manière dont on voulait traiter le sujet, découpé en thématique.

    En 2018 et 2019, nous avons interrogé plusieurs libristes, que nous vous avions présenté·es dans la campagne de 2020. Une partie se retrouve dans la série, d’autres non. Ces entretiens nous ont servis de base à l’écriture du dossier qui nous a servi·es de support pendant le tournage, et nous remercions toutes les personnes qui nous ont accordé leur temps et leur confiance.

    Fanny et Pablo se préparent à filmer chez Rrrrrose Azerty, début novembre 2022.

    Cette nouvelle campagne va durer 30 jours, jusqu’à la fin du mois de novembre.

    On va vous présenter différents aspects de la série : son financement, sa forme, le tournage, les personnes qu’on a suivi·es, la post-production…

    On peut aussi vous dire qu’on sera le 17 novembre au Capitole du libre à Toulouse, pour montrer un épisode en avant-première.

    Nous sommes également en train de travailler sur le montage des épisodes, donc si vous souhaitez nous aider dans la diffusion de cette campagne, en la partageant autour de vous, ça nous facilitera grandement la vie.

    Aidez-nous à mettre de la couleur dans Share alike !

    Vous pouvez suivre la campagne sur le site sharealike.dailleurs.net et sur le compte mastodon de Lent ciné.

    Et vous pouvez donner sur la page de la campagne.

    Merci !